Vivre au pays

Les hommes Les habitants de la Haute Romanche ressemblent à leur pays : fiers et droits comme leur montagne, farouchement attachés à leur région. Ils n’aiment guère le bavardage. La vie est rude durant le long hiver, et la terre ingrate.

Une économie adaptée Jusqu’à une date récente, l’économie de la vallée était essentiellement agricole. Des petits propriétaires exploitants cultivaient en famille de minuscules lopins de terre.

80% de la surface exploitable sont constitués de riches pâturages. On pratiquait « l’arrentement », c’est-à-dire l’élevage de bovins et d’ovins du printemps à l’automne. Les bêtes étaient achetées et revendues dans un rayon de 100 km.

Sur les terrasses, on produisait essentiellement du seigle, céréale robuste qui s’adapte bien aux conditions climatiques difficiles. Les autres cultures se limitaient à quelques céréales de printemps : orge, avoine, blé, et aux pommes de terre.

L’économie s’est ensuite recentrée sur la production de lait. Les bidons de lait étaient descendus en ville sur des traîneaux tirés par des mulets. Après 1925, des fruitières furent créées au Chazelet, aux Hières et aux Terrasses. On y faisait du beurre et un excellent fromage bleu crémeux. Les fruitières fermèrent en 1955.

Aujourd’hui, le tourisme d’été et surtout les sports d’hiver ont bouleversé la vie locale.