Mathonnet de Saint-Georges
Henri, écrivain, ajouta à son nom la particule de sa mère, née Vernoy de Saint-Georges. Il est l’auteur avec Willy, le futur mari de Colette, d’une revue jouée à Paris en 1908 au Little-Palace. Revue plus que « coquine » si l’on juge par le compte-rendu qu’en fait le critique littéraire Remy de Gourmont :
« Je ne vous détaillerai pas les diverses scènes de ce spectacle, où l’on voit quantité de demoiselles toutes plus nues les unes que les autres et que le texte des auteurs déshabille encore davantage. »
Henri, dit « Riquet »
Fils du précédent, il était bruiteur au cinéma. Il a fait une apparition en 1945 dans « Docteur Laennec » où il était chargé de tenir un rat par la queue.
R. Mathonnet, syndicaliste
Il est l’un des signataires du Manifeste des 22 du 9 novembre 1930. Ce manifeste, réunissant des syndicalistes des 3 branches de la CGT (dont l’autonome de R. Mathonnet), demandait l’unité syndicale.
Ces deux Mathonnet ont été conseillers d’arrondissement.
Parmi de nombreux élus présents ou passés, retenons :
Claude (1760-1826), originaire de la Grave, propriétaire et juge de paix, conseiller d’arrondissement de Briançon de 1800 à sa démission en 1824.
Joseph, Michel, né à La Grave en 1840, notaire, lui aussi conseiller d’arrondissement de 1880 à 1895.
Henri Eugène MATHONNET
Né le 12 avril 1892 à Marseille et décédé le 4 décembre 1980 à Saint-Eloy-des-Tuileries en Corrèze, Henri Eugène Mathonnet fit ses études à la Sorbonne, à l’Institut Pasteur et à l’Institut National Agronomique.
Mobilisé en 1914, il fit toute la guerre dans l’infanterie. Trois fois blessé, deux fois cité, il a été décoré de la Légion d’honneur. Mobilisé de nouveau en 1939, il participa ensuite à la Résistance.
Il fut successivement directeur de l’Office du Blé et inspecteur général de l’agriculture.
A la Libération, Henri Eugène Mathonnet fut directeur de cabinet des ministres de l’Agriculture (Tanguy-Prigent) dans le gouvernement de Gaulle.